Ma première carte de presse

Si les journalistes exercent leur métier de façon très diverse et si leurs expériences et parcours sont tout aussi variés, ils éprouvent tous une même passion pour leur profession. Une passion qui se mesure à leur attachement à la carte de presse, comme l’indiquent deux jeunes journalistes que la CCIJP a interviewés et qui voteront pour la première fois aux élections à la carte.

@ Geneviève Thivat

Chloé Bonnefoy a d’abord fait des études de lettres avant de s’orienter, au Québec, vers le journalisme. Détentrice de la carte de presse depuis quelques mois, elle répond à nos questions.

Ton CV en trois points ?

J’ai travaillé à la radio communautaire québécoise CKRL 89.1, après une maîtrise en journalisme international à l’université Laval, au Québec. J’ai rejoint La Montagne en juillet 2023 en tant que CDD, d’abord à la locale, puis en tant que social media manager. Je produis des sujets vidéo en lien avec l’actualité, pour les réseaux sociaux et le site Internet du journal.

Qui t’a conseillé de faire ta demande de carte ?

Une collègue en CDD a fait une demande après qu’une de ses collègues, également correspondante régionale de la CCIJP, le lui eut suggéré. Sur ses conseils, j’ai aussi fait ma demande. Il y a trop peu de personnes qui parlent de la carte de presse dans l’entreprise. Si la correspondante de la CCIJP ne nous en avait pas parlé, je ne sais pas si j’aurais pensé à faire la demande à ce moment-là. Et ça a été bien plus facile que je ne pensais.

Vas-tu participer à l’élection à la CCIJP en octobre prochain ? 

Évidemment oui. C’est important d’avoir le choix, surtout pour des journalistes comme moi. En tant que social media manager, on a parfois le sentiment, dans une grande entreprise, de ne pas être reconnu en tant que journaliste à part entière, alors que l’on exerce juste ce métier un peu différemment. C’est pourquoi cela a été très important de me voir attribuer une carte de presse.

@ Emma Guillaume

Luigy Lacides était alternant l’an dernier à l’IJBA, l’école de journalisme de Bordeaux. Détenteur d’une toute fraîche carte de presse, il répond à nos questions.

Ton CV en trois points ?

Je viens de terminer mon master 2 TV à l’IJBA en alternance comme JRI à LCI. Lauréat du Mojo*, je suis embauché pour un an à M6 depuis septembre.

Qui t’a conseillé de faire ta demande de carte ?

Personne en particulier. On s’est dit entre alternants que c’était le moment de le faire.

J’ai échangé avec l’élu local de la Commission, il a étudié mon dossier et m’a donné des infos. J’ai fait ma demande en mars 2024 et j’ai reçu ma carte en avril !

Vas-tu participer à l’élection en octobre prochain ?

Si c’est rapide, clair, qu’on a les infos facilement pour découvrir les différences entre les uns et les autres, je vais sûrement voter ! Mais j’ai un conseil pour la Commission : même si on nous en parle pendant les études, la demande de la carte reste assez vague pour les étudiants. Il faudrait que la Commission soit mieux identifiée. Pour nous, avoir la carte c’est le symbole qu’on fait partie de la profession.

Mais depuis que je l’ai, j’ai compris que c’est un véritable outil !

*Les étudiants doivent réaliser un sujet d’une minute trente en vidéo via un smartphone.