3 bonnes raisons de voter pour élire vos représentant·e·s à la CCIJP

20 mars 2024

Élections

A la fin de l’année 2024, tous les journalistes porteurs d’une « carte de presse », en activité ou retraités, seront appelés à élire leurs représentants pour trois ans. Pourquoi voter ? Les raisons sont nombreuses, mais en voici trois à ne pas oublier.

Voter , c’est s’engager pour la profession

 

Le journalisme est l’une des rares professions définies par le code du travail, et c’est à la CCIJP que le législateur a confié la mission de le mettre en application, en attribuant des cartes de journalistes professionnels.

Une exception française que beaucoup de collègues à travers le monde nous envient.

Ailleurs, ce sont souvent les Etats, via leurs ministères de la communication ou des affaires étrangères, qui décident de qui est journaliste !

Voter pour élire ses représentants à la CCIJP, c’est soutenir un système qui défend et protège les journalistes en leur garantissant la liberté d’informer et la liberté d’opinion.

C’est soutenir un organisme indépendant politiquement, institutionnellement et financièrement.

@CCIJP

Voter, c’est défendre le paritarisme

 

A la CCIJP, personne ne décide seul de refuser une carte de journaliste professionnel, ou de la retirer à son porteur s’il ne remplit plus les conditions fixées par le code du travail pour exercer.

Personne ne décide seul de reconnaître un nouveau support, une nouvelle agence de presse, une nouvelle société de production.

Au sein de la commission, les décisions se prennent collégialement, entre représentants élus des journalistes et représentants désignés des patrons de presse.

Voter, c’est défendre ce paritarisme qui garantit à la commission d’être constamment en phase avec les évolutions de la profession.

Voter, c’est préserver un statut

 

En attribuant des cartes de journalistes professionnels, la CCIJP permet à leur porteurs de bénéficier de tous les avantages prévus par le législateur.

Le statut de journaliste permet l’application de la CCNTJ (la convention collective nationale de travail des journalistes), qui ouvre notamment le droit à une prime d’ancienneté professionnelle, à un treizième mois, à une assurance sur les risques encourus en reportage.

Il permet aussi l’application de régimes fiscaux et sociaux protecteurs, comme les abattements de taux de cotisations et d’impôts sur le revenu ou les indemnités de licenciements supplémentaires fixées par la commission arbitrale.

Il permet enfin de préserver son indépendance grâce à la clause de conscience.

Voter, c’est préserver cette protection du statut que garantit la CCIJP.